The Case Of The Christmas Caper - Chapitre 8

 

"Nous y sommes presque!", s'écria Slick. La voiture rouge étincelante tourna à un nouveau coin de rue. Je lus alors le panneau qui se trouvait là. Il indiquait Highbrow Lane. Slick arrêta la voiture. Une maison immense se trouvait face à nous. "Elle est aussi grande qu'un château!", s'exclama Nick. "Bien, allons donc voir à l'intérieur", dis-je. "Nous avons un hacker à attraper!" Nick, Rick et Slick descendirent de voiture. Ashley et moi les suivîmes, et Clue en fit de même. Ensemble, nous nous dirigeâmes vers la maison. La porte d'entrée de celle-ci faisait pratiquement trois fois notre taille. "Qui arrive à atteindre la sonnette?", demandai-je. Nous essayâmes tous en vain de sonner. Mais personne n'était assez grand pour réussir à toucher la sonnette. "On n'a qu'à taper aussi fort qu'on peut", suggérai-je alors. Nous nous mîmes donc tous à frapper la porte de nos poings. Soudain, celle-ci s'ouvrit. Surprise, je tombai par terre dans le hall d'entrée, et me retrouvai face à une énorme paire de chaussures noires. Je n'en avais jamais vu d'aussi grandes. Je levai alors les yeux et je vis une paire de grands yeux marrons visiblement surpris. Ils appartenaient à un homme vraiment très grand qui était vêtu d'un costume noir et d'une chemise blanche. "Je peux vous aider?", me demanda-t-il d'une voix rauque qui fit écho. Je me remis alors debout. "Euh, êtes-vous Roger E. Bencozees?", demandai-je. "Non, je suis Belmont, le maître d'hôtel", répondit l'homme. Ashley s'approcha. "Et bien Monsieur le maître d'hôtel, pourriez-vous nous conduire à Roger E. Bencozees?", demanda-t-elle. Belmont ôta ses lunettes et les essuya avec sa manche. "Je n'ai jamais entendu ce nom", dit-il. "Vous voulez dire qu'il ne vit pas ici?", demanda Ashley. "Désolé", répondit Belmont, en nous reconduisant à l'extérieur. "Attendez!", dis-je. "Nous savons pour sûr que Roger vit ici." "Et comment sais-tu cela?", me chuchota Nick à l'oreille. "C'est un truc spécial de détective, c'est ça?" Je pointai alors du doigt une pile de lettres qui se trouvaient sur une table dans le hall. "Non, ça n'a rien de sorcier", dis-je. "Ce courrier est adressé à Roger E. Bencozees. Alors ça doit être sa maison." Nick s'approcha de Belmont. "Où est-il?", lui demanda-t-il. "Je suis désolé", répondit Belmont. "Mais j'ai reçu l'ordre de ne laisser personne déranger Maître Roger." Belmont écarta les bras et les jambes pour nous barrer le passage. Mais Nick passa entre ses jambes. Belmont se retourna alors et l'attrapa, puis il lui secoua le bras. Grrrrr.... Wouf! Clue sauta soudain aux chevilles de Belmont et tira dessus en aboyant de plus belle. "Enlevez cet animal sauvage de ma jambe!", s'écria l'homme d'une voix effrayante. "Il en est hors de question! Tu es un bon chien, Clue! Retiens-le ici!", m'écriai-je. "Et venez avec moi vous autres!" Ashley et moi nous dirigeâmes vers les escaliers. Nick, Rick et Slick nous suivirent. Clue quant à lui resta dans le hall à aboyer après Belmont. Le gigantesque maître d'hôtel semblait trop effrayé pour oser bouger. Nous grimpâmes alors les escaliers. Ceux-ci étaient extrêmement raides. "Je vais chercher après un ascenseur", déclara Slick en se retournant. "Je déteste les escalier."

"Arrêtez, arrêtez-vous j'ai dit!", s'écria soudain Belmont. Il avait réussi à se débarrasser de Clue. "Désolée, Slick, mais on dirait que vous allez devoir venir avec nous!", m'écriai-je. Nous continuâmes donc à grimper les escaliers pour regagner l'étage. Là, nous nous retrouvâmes dans un couloir où il y avait plusieurs douzaines de portes qui se ressemblaient toutes traits pour traits. "Ouvrez chacune d'entre elles", suggérai-je alors. Nous avançâmes ainsi dans le couloir, ouvrîmes chaque porte et jetâmes un coup d'oeil à l'intérieur. Il n'y avait aucun signe de Roger. Nous procédâmes ainsi jusqu'à ce que nous ayons ouvert toutes les portes. "Il n'y a rien d'autre ici que l'escalier", déclara Nick, déçu. Soudain, j'entendis des bruits de pas derrière nous, accompagnés d'aboiements. Belmont apparut alors au bout du couloir. Clue se tenait juste derrière lui. "Vite, essayons d'aller au deuxième étage", dis-je alors. Nous grimpâmes donc à nouveau les escaliers aussi vite que possible. Au deuxième étage, il y avait autant de portes et toujours aucun signe de Roger derrière elles. Nous inspectâmes ensuite le troisième, le quatrième et finalement le cinquième étage. Nous fouillâmes les couloirs de chacun d'entre eux. "Voilà", dis-je alors en faisant une pause pour reprendre ma respiration. "C'est la dernière porte. Autrement dit notre dernier espoir." Je repris à nouveau ma respiration et ouvris grand la porte qui se trouvait face à moi.